De la plume... aux liseuses

 

   Le titre de ce roman policier est tiré d'une expression de Jack London : "Une morale à cochons" et signé par Jacques Clavière, un pseudo qu'a utilisé Jean-Claude Thibault dont vous avez peut-être lu le roman satirique "Ô AUDIMAT..." (extrait présent sur ce site)

   Avec ce polar, nous avons l'exemple même de cette "psychologie du comportement" où les personnages ne se révèlent qu'à travers leurs actes.
   L'une des figures importantes du drame n'est décrit que du point de vue des autres protagonistes. Il en résulte un accroissement de l'enigme.

   
"Toutes les fois où les hommes n'ont pas à combattre par nécessité,
ils combattent par ambition."


MACHIAVEL



                                      couverture (petit format) d``Une morale à cochons`




 

LA  QUATRIEME  DE  COUVERTURE =
 

La tête de Momo au front bombé, trop grosse pour son petit corps aux membres courtauds, s’agitait avec rage, prenant à témoin les badauds.

Qu’est-ce qu’il avait ce grand sec à tarabuster son copain ? Le capitaine de gendarmerie (le grand sec) tourmentait Pleuchot, son suspect numéro un !

C’est que le champion de football de la ville voisine, et bien entendu grande rivale, venait d’être assassiné. A lui seul, il aurait pu décider du sort du match (et du championnat !). Tout bénef pour le maire dans l’optique de sa réélection. Même chose pour le sponsor dont l’équivoque directeur commercial avait concédé devant Momo : « Le seul pouvoir local qui vaille, c’est la mairie ». De même encore pour l’entraîneur. Et que dire du patron du casino ? Il ne manquait pas de « bénéficiaires » dans cette bonne ville.

Tout à son indignation, Momo palpait dans sa poche une grenade de la Grande Guerre. Péché mignon…

Sa propre mère – façon de parler – entre deux verres de blanc le poussait à enquêter pour empocher la prime.

L’engrenage était en marche.


 

  Vous pouvez prendre connaissance d'un assez long extrait.
  Pour acquérir le livre, voyez la boutique.
 



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